L’année dernière, 785 000 bébés ont vu le jour, soit 34 000 en moins que pour 2014, ce qui entrainer une chute de l’indice de fécondité.
La baisse de l’indice de féminité
Ce dernier passe donc de 2 à 1,93 enfant par femme, ce qui est loin d’être assez pour assurer le renouvellement de la population par la naissance dans l’hexagone (66,9 millions d’habitants).
C’est la donnée proposée par l’Insee qui est régulièrement la plus suivi et commentée, d’autant plus que c’est la deuxième année d’affilée que la fécondité diminue.
Malgré cela, avec l’augmentation de l’espérance de vie, l’immigration, la France a peu de chance de se vider demain !
De bons résultats européens
Au final le solde naturel est de 198 000 personnes, bien qu’« au plus bas depuis quarante ans » d’après la responsable des études démographiques et sociales de l’Insee Marie Reynaud. Toutefois c’est la cause principale de croissance de la population. Pour comparaison, l’immigration est de 67 000 personnes, soit une hausse de de 0,4 % pour l’année.
Si l’on compare cela au Portugal dont l’indice est de 1,3 enfants par femme ou l’Irlande avec 1,94, la France s’en sort bien, d’autant plus que ces deux pays sont aux deux extrêmes au niveau des naissances selon Jérôme Rubinstein.
Cette particularité française est un symbole national, repris par bon nombre de politiques, en particulier par François Fillon qui voit les chiffres de la natalité comme un argumentaire.