Suite à la fiscalisation de leurs primes de déplacement, 2 000 CRS se sont déclarés malades le jour d’une manifestation, Medianetsys fait le point pour vous.
Surpris dans la police nationale
De la bouche d’un responsable de la Direction générale, c’est « du jamais vu dans le milieu du maintien de l’ordre ».
Pile quand les CRS doivent encadrer la deuxième journée de manifestations contre la réforme du Code du travail, certaines compagnies ne seront pas présentes, car « 80 % d’entre elles ont débrayé » selon les syndicats qui ont compté 2028 CRS qui ne seront pas dans les rues.
Tension depuis 2015
Ce même responsable nous apprend également que les hauts responsables grimacent de cette action alors que les manifestants seront eux dans la rue.
Des gendarmes et des policiers ont donc été mobilisés pour les remplacer. La tension provient de la fiscalisation de l’IJAT pour Indemnités journalières d’absences temporaire, qui représentent les primes de déplacements de ces CRS qui sont plus de 200 jours sur les routes de France.
L’affaire a plus de deux lorsque le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait validé une revalorisation de cette indemnité de 39 euros. Ce complément de salaire était alors exonéré d’impôt, mais devrait maintenant être touché par la modification de la CSG.
Ce complément salarial de 4 à 5000 euros par an qui serait taxé est la goute d’eau qui fait déborder le vase selon les syndicats.